Adieu la France

Adieu la France

La Prostitution en Thailande


La Prostitution en Thailande

 Guest-Friendly-Hotels-Pattaya.jpg

 

 

 

Il fallait bien que j'aborde la question: On en dit tellement, des"vertes et des pas mûres"sur ce sujet et souvent par des gens qui n'ont jamais mis les pieds en Thailande mais qui ont entendu dire que .................. 

 

.

 

 10551116_916896694990775_382184642840324053_n-1.jpg

 

 

 

 

 Lisez plutot   cet article trés intéressant.

  

La prostitution en Thaïlande 

 

 

 

S’il est un sujet à polémique, c’est bien celui de la prostitution en Thailande. Nombreux sont ceux qui en parlent mais le problème est bien trop complexe pour s’arrêter à des perceptions personnelles souvent incomplètes voire erronées.

  

  

    

  

  

Cet article n’a donc pas pour objectif de déterminer si la Thailande est le plus gros bordel d’Asie ou non, mais plutôt d’essayer de mieux comprendre un tel phénomène.

 

 

La prostitution dans l’histoire

 

 

 

La prostitution « le plus vieux métier du monde », est présente dans chaque pays depuis la nuit des temps prenant différentes formes en fonction de la culture et des mœurs locales. Elle fut institutionnalisée dès la fin du XVIIème siècle par le pouvoir, en raison des revenus qu’elle procurait. Les prostituées étaient toutes des femmes, souvent étrangères, achetées ou devenues esclaves pour diverses raisons.

 

1558599_736837529671025_1263137007_n.jpg

 

 

 

La prostitution en Thaïlande

 

Aujourd’hui le tourisme sexuel en Thailande n’est plus un sujet tabou : il est évoqué pour être dénoncé, mais aussi pour choquer le public comme dans certains reportages racoleurs des chaînes M6 ou TF1. Parallèlement, un malentendu persiste à propos du voyage en Thailande, souvent considéré comme un prétexte pour les hommes à la recherche de relations sexuelles faciles et pas chères.

Malheureusement, c’est souvent le cas dans ces quartiers dédiés au sexe : Patpong et Sukumvit à Bangkok, Patong à Phuket et surtout Pattaya, « la capitale » de cette industrie du sexe.

Dans ces lieux, bien loin d’une Thailande authentique et paisible, comme chez moi en I-SAN, sont regroupés des bars bondés de prostituées, des salons de massages, et de multiples établissements où assouvir tous ses désirs. On y trouve facilement alcool et drogue. Des touristes du monde entier viennent y satisfaire leurs fantasmes.

 

 .

  

 

1622770_735148549829839_1514667525_n-vert.jpg

 

 

 

 

 

.

Pourquoi y-a-t-il autant de prostitution en Thailande ?

 

 

La vraie question est de savoir pourquoi est-elle aussi visible ?

 

Il n’y aurait d’ailleurs pas plus de prostitution en Thailande que dans le reste des pays voisins comme les Philippines, le Laos, le Cambodge ou bien la Chine. Le commerce sexuel est certes développé en Thailande, mais il n’est pas présent de la même manière dans les hauts-lieux comme Pattaya ou Phuket que dans le reste du pays. Ces temples du sexe ne seraient d’ailleurs qu’une partie émergée de l’iceberg. En effet, il y a une demande de la population locale bien supérieure à la demande extérieure.

 

 

. 

 

 

beachclub-pattaya1-horz.jpg

 

 

 

 

 

.

 

« Sexyland » La naissance d’une industrie

 

 

La prostitution a toujours existé en Thailande, mais ce qu’on appellera plus tard « l’industrie du sexe » s’est développée lors de la guerre de Corée et du Vietnam, pendant les années 1950 – 1960. A l’époque, les militaires américains venaient en Thailande et plus particulièrement à Pattaya pour leur période de « Rest and Recreation » (R&R), littéralement période «de repos et de loisirs ».

Dès lors, cette industrie n’a cessé de croître, une enquête a même révélé que la prostitution représentait 14% du PIB de la Thailande entre 1993 et 1995.

 

 

 

Les thaïlandais ont indiscutablement leur part de responsabilité dans cette diffusion de la prostitution sur leur sol. La sexualité en Thailande est quelque chose de Sanuk, de divertissant

 

 

Le gouvernement ne fait rien de concret pour endiguer ce phénomène vu les revenus qu’il génère. En revanche un énorme progrès a été fait concernant la pédophilie grâce aux pressions internationales et aux campagnes internes visant à revaloriser l’image de la Thailande, la police sévit et sanctionne, ainsi ces dernières années, on a pu assister à de nombreux scandales qui auraient été cachés par le passé, et de nombreux criminels sont aujourd’hui derrière les barreaux.

 

.

 

IMG_4628-horz.jpg

 

 

 

.

  

Une vie plus confortable ?

 

 

Surtout, ne pas faire de généralités sur ces filles qui viennent de tout le pays vendre leur corps. Chacune a ses propres raisons, sa propre histoire, son passé…En Thailande, le coût de la vie et surtout de la nourriture sont très bas, mais alors, pourquoi se prostituer si ce n’est pas indispensable ?

Souvent, elles commencent à se prostituer parce qu’elles en ont assez d’exercer un travail pénible et très mal rémunéré. Pour de nombreuses autres jeunes femmes, la prostitution est le seul moyen de rembourser ses dettes ou celles de sa famille. Pour un grand nombre d’autres, la prostitution leur offrirait une vie plus confortable. Une fille gagnerait 5 à 10 fois plus d’argent en se prostituant qu’en travaillant.

 

.

 

 

 

 

 

 

 

 

kitten_club_niteclub1-horz.jpg

 

 

.

 

"Le salaire d un policier débutant est d environ 10 000 bath par mois, Une prostituée peut gagner jusqu à 50 000 bath par mois voir beaucoup plus"

 

Il faut savoir aussi qu'un nombre incroyable de femmes sont abandonnées par leur ami ou mari à la naissance de leur enfant . Loin d’être dépendante financièrement de leur mari, se prostituer est cependant un moyen facile et rapide de gagner beaucoup d’argent et ainsi de subvenir aux besoins de la famille.

 Les différentes formes de prostitution

 

 

Les bars

 

 

 

Bar girls sexy dance in beer bars of Pattayabar girl in Changthong House hotel soi diana pattaya

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 Petite vidéo YOUTUBE 

  

 

 

 

La plupart des filles se prostituant dans les lieux touristiques travaillent en quelque sorte à leur compte. Elles louent un emplacement dans un bar où elles doivent rester chaque soir jusqu'à la fermeture et ainsi faire consommer un maximum de personnes. Si un client veut partir avec l’une d’entres elles, il doit payer 300 bahts à Mama-San (la patronne), celle qui s’occupe des filles. Ensuite, la fille fixe son tarif pour coucher avec le client, généralement aux environs de 500 bahts ou 1000 bath pour rester toute la nuit. La majorité de ces filles rentrent dans cette industrie de leur plein gré, rares sont celles qui ont été enrôlées par escroquerie.

 

 

 

 

 

 

 

Les gogos

.

 

Ces « gogos bars » proposent des shows dans lesquels de magnifiques jeunes femmes dansent en bikini ou parfois entièrement nues sur des podiums pour le plaisir des hordes de touristes occidentaux. Pour seul ticket d’entrée, une consommation obligatoire (généralement au prix de 100 baths), ces filles numérotées comme de vulgaires objets peuvent être appelées par les clients pour passer un moment, ou une nuit avec eux.

 

 

.

.

 

 

Pet  P

 

 

  

 

 

 Go-Go-Bar-Peppermint-1.jpg

 

 

  

 

 

Le body massage

 

  

 Etablissements plus importants, les centres de body-massages proposent de la prostitution bien organisée. Ici, pas d’ambigüité comme dans certains salons de massages, le client qui entre dans ces établissements sait tout de suite ce qu’il l’attend. Le hall d’accueil est une grande salle ornée d’une vitrine contenant des jeunes femmes numérotées qui attendent qu’un client daigne  les choisir. Le touriste ayant choisi une fille, ils se rendent dans une chambre prévue à cet effet. Au programme, lavage complet, massage à l’huile avec le corps, et bien sûr du sexe..

 

 

La descente aux enfers

 

Pretty-Lady-Bar-Bangkok10.jpg

 

 

« Aucune de nous n’est vraiment heureuse »  confie cette ancienne prostituée ayant travaillé à Koh Samui pendant 4 ans, « ça vous plairait vous, d’avoir des relations sexuelles chaque soir avec différentes personnes que vous n’aimez pas ».

Qu’elles qu’en soient les raisons, elles ne le font pas par plaisir, et ce n’est pas aussi facile que le laissent paraître ces femmes toujours souriantes et joyeuses. L’envers du décor est souvent bien moins plaisant, beaucoup boivent et se droguent.

 

 

Go-Go-party-in-Patong-11.jpg

Le sida est malheureusement très répandu parmi les prostituées. Selon une association, près de 3% de la population thaïlandaise souffre du VIH, soit environ 2 millions de personnes. Mal informées, les prostituées ayant contracté le virus reviennent dans leurs villages et contaminent leurs proches sans même le savoir. Ensuite, la descente aux enfers commence et laisse ainsi des milliers de foyers démunis face à la souffrance de leurs proches et à l’incapacité financière d’y remédier.

 

La prostitution masculine

 

 

 

 

Beaucoup d’hommes et de jeunes hommes gays, ou hétéros se prostituent en Thailande. Ce marché qui, jusqu'à maintenant, était exclusivement réservé à une clientèle gay, devient de plus en plus populaire auprès des femmes étrangères. .

 

 

Un livre que je recommande 

 

 


 

 

  

 

 VIDEO TV 5 MONDE

  

 

 

 

Une vidéo  youtube sur la guerre du Viet Nam et la prostitution

 

Trés instructive

 



Un article intéressant également

 

 

En Thaïlande, les travailleuses du sexe défendent leur professionnalisme

 

Pour comprendre ce phénomène, le jeune chercheur a interrogé quatre prostituées en activité qui ont « choisi » de leur plein gré cette profession et dont le parcours permet de mieux cerner comment fonctionne le secteur.

Il y a tout d’abord, Poi-sian, âgée de 40 ans. Elle était masseuse et chanteuse en discothèque avant d’intégrer les instituts de bains, sauna et massage. Elle y a été attirée par les hauts salaires proposés qui lui fournissent les fonds nécessaires pour s’occuper de ses deux frères et 

sœurs et de son enfant.

 

pic-03.jpg

 

 

Ensuite, nous trouvons, Khem, 37 ans, une ancienne assistante infirmière, qui a fait le choix d’intégrer cette industrie afin de pouvoir élever ses deux enfants. Egalement, Phikul, âgée de 38 ans, qui est une ancienne femme d’affaires, d’un niveau social plus élevé. Elle a commencé à travailler dans un bar karaoké à filles de Chiang Mai il y a une dizaine d’années, après la faillite de son entreprise et son divorce qui l’a laissée seule avec ses deux enfants.

 

patong-gogo.jpg

 

 

 

Enfin, Fa, 38 ans, qui travaillait au rayon textile d’un célèbre grand magasin avec un salaire insuffisant pour couvrir les besoins de ses parents, de sa jeune sœur et de son enfant.

Ces quatre femmes travaillent dans un établissement haut de gamme situé dans la province de Phitsanulok. L’institut possède 22 chambres et 30 à 40 femmes y officient chaque mois.

 

 


La prostitution, un emploi facile et non qualifié ?

Même s’il est vrai qu’aucune formation n’est obligatoire pour devenir prostituée, une bonne dose de compétences et d’expérience sont nécessaires pour être reconnue. Dans un secteur aussi concurrentiel, les travailleuses s’attachent à fidéliser leurs clients et doivent également renforcer en permanence leurs acquis en matière de self-défense, notamment lorsqu’elles ont affaire à des clients violents qui refusent de porter un préservatif.
 
 
IMG_4657.jpg

 

Poi-sian explique que son secret pour obtenir des clients réguliers est de construire un semblant d’intimité : « Je ne prétends pas être leur petite amie, j’agis juste de façon naturelle avec eux. Je dis des choses comme : « Tu m’as tellement manqué, où étais-tu ? » Puis je les prends dans mes bras, les embrasse, les serre contre moi et les masse. Je veux que mes clients sentent à quel point je les connais, je les comprends et je me soucie d’eux. ».

Khem, de son coté, ne se fixe aucune limite car elle souhaite que le client ait le sentiment d’en avoir eu pour son argent. Cette attitude lui assure un grand nombre de clients réguliers. « Je peux faire tout ce qu’ils veulent. Pour moi, ils sont de sortie en ville et ils viennent me voir pour dépenser leur argent. C’est leur droit en tant que clients. Plus important encore, mes clients réguliers me disent qu’ils ne veulent aller nulle part ailleurs car ils ont le sentiment que je sais ce qu’ils veulent et la manière de leur donner. »

Si les prostitués savent jouer sur les sentiments de proximité et cherchent à établir des relations « naturelles » pour fidéliser, elles savent également poser des limites. « S’ils essayent de m’embrasser, je leur donne immédiatement un petit coup. Je ne supporte pas la puanteur de leur haleine ou leur odeur de cigarette. Le baiser ne fait pas partie de ma fiche de poste », raconte ainsi Poi-sian tandis que Khem, Fa ou Phikul ont exactement la même approche.

 

 

Nanapong-dance-contest20.jpg

Système de notation

Face au grand nombre d’instituts offrant des services sexuels, les prostituées doivent en permanence évoluer et faire attention à ne pas se créer une mauvaise réputation. Car si elles ne peuvent pas choisir leurs clients, ces derniers ont, eux, l’embarras du choix et peuvent également échanger sur des forums online pour trouver les meilleures prestations.
 

 

Il existe même un véritable système de notation en ligne couvrant toutes les facettes de l’expérience : la beauté du visage, la peau, la taille de la poitrine, la couleur des organes génitaux, les techniques sexuelles utilisées, le prix, la satisfaction générale et la volonté des prostituées de réitérer l’expérience. Bien entendu, les travailleurs du sexe consultent également ces sites afin d’avoir des retours sur leurs prestations et d’y trouver des pistes d’amélioration.

 

 

The-Strip-gogo-bar-Bangkok2014-8-1.jpg

De cet ensemble de témoignages et évaluations des clients consultables par Internet, il ressort qu’en plus de la beauté physique, les prestataires doivent faire attention à donner l’impression d’un désir et d’un plaisir réciproque. Savoir bien « faire semblant » est donc quelque chose de primordial pour les professionnelles du sexe mais elles ne l’envisagent pas forcément de la même manière. Fa estime que simuler l’excitation et l’orgasme est essentiel quoi qu’il arrive : « Je dois bien sûr faire semblant d’être excitée avec le client. Il n’est pas possible de juste rester là à se tortiller et à le laisser tout faire. » De son côté, Poi-sian voit le fait de simuler plus comme un moyen de réaliser les fantasmes de son client : « Je ne vois pas le client comme mon petit ami mais j’essaie de créer une atmosphère décontractée. Je ne pense pas profondément au client mais je pense que je réponds à ses fantasmes. »

Laisser réaliser les fantasmes et donner l’impression d’une jouissance partagée seraient donc les points forts d’une vraie professionnelle.

 

 

pretty-lady-bar-bangkok6.jpg

Reste que les prostituées qui acceptent des pratiques à risques comme le sexe oral sans préservatif obtiennent de meilleures notations sur les forums et se pose donc la question des maladies sexuellement transmissibles. Savoir éviter les MST est bien entendu une chose indispensable dans l’industrie du sexe et cette question fait l’objet d’une prochaine enquête à retrouver sur Asialyst.

Traduction : Elsa Favreau
Source (Thaweeporn Kummetha/Prachataï) : Investigation into professionalism of Thai sex workers

 

 

 

 

 

 

 


10/11/2014
0 Poster un commentaire

Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser