Les SPORTS TRADITIONNELS
Le MUAY THAI
'" La Boxe du Peuple Thai"'
Un peu d'histoire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Muay-tha%C3%AF
En 1411, à la mort du roi du Siam Sen Muang Ma, ses deux fils Ki et Fang voulurent s'emparer du pouvoir. Leurs armées respectives n'arrivant pas à se départager sur le champ de bataille, ils décidèrent de régler leur conflit par un duel. Chaque camp choisit son meilleur boxeur. L'homme de Fang fut battu, et Ki monta sur le trône.
La technique de combat de son « boxeur » fit école…
La légende raconte qu'en 1767, en pleine guerre birmano-thaïlandaise, Naï Khanom Tom, soldat et boxeur fut prisonnier du camp adverse et opposé à dix champions birmans qu'il vainquit les uns après les autres. Devenu héros national, les Thaïlandais lui rendent hommage chaque année à l'occasion de la "Nuit des boxeurs".
Au XVIe siècle, le Muay Thaï faisait partie de l'entraînement militaire. Il atteignit son plus haut degré de popularité au début du XVIIIe siècle, sous le règne de Pra Chao Sua, "le Roi Tigre".
C'était le passe-temps favori de la population ; chaque village organisait des combats régulièrement. Le roi, qui était un boxeur de première force s'amusait à défier les champions locaux ! À l'époque les combattants protégeaient leurs poings en se bandant les mains avec du crin de cheval. Plus tard, le crin fut remplacé par des bandes de coton maintenues avec de la glu. On se servait de coquillages ou d'écorces d'arbres, comme coquille ! À cette époque, les combats se déroulaient sans catégories de poids ni de limite de temps.
C'est l"occasion de vous parler de Marc
Marc est français, il a 28 ans, passionné de Muay Thai ou Boxe Thailandaise.Il s'est installé dans le Nord Est de la Thailande, près de Nong Khai dans un petit village, Ban Na Hi, où il a construit son camp d'entrainement
Son camp est ouvert à tous quelque soit le niveau
Pour les passionnés, je vous recommande son site internet et sa page facebook
https://www.facebook.com/
http://ban-na-hi-muay-thai-
Discipline séculaire, créée par les militaires thaïlandais, la boxe aux huit armes (poings, coudes, genoux, pieds ou tibias) s'est mondialisée à la fin du XXe siècle. Mais pas à n'importe quel prix : ceux qui la pratiquent doivent se plier à certaines coutumes ancestrales qui perdurent (lire ci-dessous). Mongkon sur la tête, wai khru autour du ring... de quoi donner à chacune des oppositions des petits airs de Thaïlande, le berceau de la pratique.
Imaginez Bangkok, un soir de décembre. Des dizaines de milliers de personnes dans les rues pour célébrer l'anniversaire du roi. Et au milieu de la foule, un ring. Chaque année, en l'honneur du souverain, des dizaines de combats s'enchaînent, en plein air, et provoquent la douce folie des parieurs. Il faut dire qu'au pays des hommes libres, le muay thaï est le sport national.
Les rituels
Le wai khru : littéralement, c'est l'hommage au maître, au savoir. C'est le premier rituel des boxeurs lorsqu'ils entrent sur le ring avant de combattre. Le nak muay fait le tour du ring et prie aux quatre coins de celui-ci. Il s'agenouille ensuite au centre du ring, s'incline vers le sol puis regarde vers le ciel, ou se tient un genou au sol et l'autre jambe fléchie devant. A noter qu'au contraire du ram muay, le wai khru est obligatoire avant les combats disputés sous l'égide des fédérations internationales.
Le ram muay : c'est la danse d'avant combat. Chaque école possède son propre ram muay. Dans la tradition, il fait appel à une figure légendaire et aux différents éléments.
Le wong pee glong : chaque combat est accompagné de cette musique lancinante. Quatre musiciens jouent cette mélodie : un hautbois, deux tambours et des cymbales